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Lancienne étoile du New York City Ballet – il a vécu vingt ans aux Etats-Unis – caresse le rêve que les murs richement dorés du Palais Garnier gardent l’empreinte de cette
Article réservé aux abonnés George Balanchine a traversé Paris hier après-midi à la vitesse d'un météore. Arrivé à Orly vers 14 heures, il prenait le train pour Milan à l'heure du dîner. Son fin visage grave à peine fatigué, le cou ceint d'une écharpe en soie tricolore, le " dernier-né " de Diaghilew se laissa mitrailler par les photographes sur la passerelle de l'avion à côté de Tamara Toumanova, qui - le hasard aime souvent mêler les routes des étoiles - se trouvait dans le même avion que lui. La Phèdre de Cocteau, qui porte toujours le masque de la beauté tragique, va tourner un film où elle incarnera la Pavlova, et sera de nouveau engagée à l'Opéra comme étoile pour la saison de ballets en juillet. Balanchine, lui, part régler pour la Scala de Milan, que dirige Aurel Miloss, le Ballet impérial, qu'il créa à New-York en 1941 sur le Concerto en do de Tchaïkovski, et que reprit le Sadler's Wells en 1950. On sait que le New York City Ballet, compagnie chorégraphique qu'il a créée en 1948, se produira à Paris en mai sur la scène de l'Opéra, puis sur celle du théâtre des Champs-Élysées. Balanchine, dans son français hésitant, nous a parlé des ballets qu'il comptait nous présenter alors. " La Cage, de Jérôme Robbins ; un ballet de Stravinsky, qui verra sans doute le triomphe de Nora Kaye ; une nouvelle version du Lac des Cygnes, avec André Eglevsky et Maria Tallchief ; le Fils prodigue, de Prokofiev, dont j'avais fait la chorégraphie pour Diaghilew, dans des décors de Rouault. Jérôme Robbins y tient le rôle que créa Serge Lifar il y a vingt-cinq ans ; les Quatre tempéraments, d'Hindemith ; Jinx, de Benjamin Britten ; Till Eulenspiegel, de Richard Strauss ; l'Oiseau de feu et Orphée, de Stravinsky ; la Valse, de Ravel. Tous ces ballets sont de moi. Et vous verrez, réglés par Jérôme Robbins, l'Age d'angoisse, de Bernstein, le Joueur de flûte de Hamelin, d'Aaron Copland. - Trouvez-vous le temps de faire des tournées ? - Pas dans notre propre pays. Notre seul voyage fut pour Londres il y a deux ans. Mais nous irons à travers toute l'Europe cette année avant et après Paris. - La plupart de vos ballets sont sans décors ? Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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